Roman de Florence Aubry
Publié chez Editions du Rouergue (collection doado)
Littérature française - Lu en français
188 pages
Employée dans un parc océanographique, Elfie, 18 ans, devient rapidement dresseuse d'orques. Mais alors qu'elle nous raconte sa relation privilégiée avec l'une d'entre elles, Titan Noir, une autre voix dresse un panorama terrifiant de ces parcs... et nous dévoile l'identité réelle de cette orque. Inspiré de l'histoire d'un vrai cétacé nommé Tilikum.
Mon avis
❤❤❤❤❤
Je vous présente mon dernier coup de cœur en date. Très sensible à la cause animale, ce roman m'avait été conseillé par des amies l'année dernière. J'ai enfin trouvé un moment pour le lire et... ça remue les entrailles. Vraiment.
On suit l'histoire d'Elfie qui, par va avoir l'opportunité de travailler dans un parc aquatique, d'abord comme caissière à l'entrée, puis soigneuse des manchots dans un enclos beaucoup trop petit et dans un triste état et enfin dresseuse d'orque. Et d'un orque en particulier : Titan. Dans le même temps, on a une autre voix, qui nous raconte l'histoire de Titan. On n'apprend qu'à la fin qui est cette personne.
Ce livre m'a remuée, secouée, perturbée... tout ce que vous voulez. A tel point que la première nuit après l'avoir commencé, j'ai extrêmement mal dormi et j'en ai fait des cauchemars. L'auteure s'est inspirée du documentaire Blackfish, qui raconte l'histoire de "l'orque tueuse" Tilikum. Ou comment la captivité et l'utilisation de ces animaux marins pour notre seul divertissement finit par leur faire péter les plombs.
Avant de lire ces livres, j'avais une vague idée de ce qui se passait dans ces parcs, comment les animaux sont traités. Disons que j'en avais une idée générale, sans avoir vraiment approfondi. Lire ce livre fait l'effet d'une grande claque dans la figure, un peu quand on se retrouve devant des images des abattoirs. Parce que, même si c'est une fiction, on se retrouve quand même devant une réalité des choses. Parce que les animaux ne sont pas arrivés dans le parc tout seuls et certainement pas de leur plein gré. Parce que pour qu'ils acceptent de faire les singeries (pardon, orqueries) qu'on leur demande, c'est pas par pur plaisir de plaire au dresseur et au public. De la capture de Titan dans la nature à sa vie en captivité, chaque page n'est que souffrance et colère. Et nous, ça nous remet les idées en place.
Quand j'étais petite, je voulais devenir dresseuse d'orques. Autant vous dire que j'ai vite changé d'avis quand j'ai pris conscience que ça ne vendait pas vraiment du rêve, ce métier. Depuis, je refuse de mettre les pieds dans ce genre d'endroits, un peu comme la mère d'Elfie dans le roman, et ce n'est pas avec Titan noir que ça va changer. Prochaine étape : regarder le fameux documentaire Blackfish. Je pense qu'il va me falloir trois boite de mouchoirs et plusieurs semaines pour m'en remettre.
Énorme coup de cœur pour ce livre. Si le bien-être animal vous tient à cœur, foncez ! Spoiler alert : vous en ressortirez en aimant plus les orques que les hommes.
On suit l'histoire d'Elfie qui, par va avoir l'opportunité de travailler dans un parc aquatique, d'abord comme caissière à l'entrée, puis soigneuse des manchots dans un enclos beaucoup trop petit et dans un triste état et enfin dresseuse d'orque. Et d'un orque en particulier : Titan. Dans le même temps, on a une autre voix, qui nous raconte l'histoire de Titan. On n'apprend qu'à la fin qui est cette personne.
Ce livre m'a remuée, secouée, perturbée... tout ce que vous voulez. A tel point que la première nuit après l'avoir commencé, j'ai extrêmement mal dormi et j'en ai fait des cauchemars. L'auteure s'est inspirée du documentaire Blackfish, qui raconte l'histoire de "l'orque tueuse" Tilikum. Ou comment la captivité et l'utilisation de ces animaux marins pour notre seul divertissement finit par leur faire péter les plombs.
Avant de lire ces livres, j'avais une vague idée de ce qui se passait dans ces parcs, comment les animaux sont traités. Disons que j'en avais une idée générale, sans avoir vraiment approfondi. Lire ce livre fait l'effet d'une grande claque dans la figure, un peu quand on se retrouve devant des images des abattoirs. Parce que, même si c'est une fiction, on se retrouve quand même devant une réalité des choses. Parce que les animaux ne sont pas arrivés dans le parc tout seuls et certainement pas de leur plein gré. Parce que pour qu'ils acceptent de faire les singeries (pardon, orqueries) qu'on leur demande, c'est pas par pur plaisir de plaire au dresseur et au public. De la capture de Titan dans la nature à sa vie en captivité, chaque page n'est que souffrance et colère. Et nous, ça nous remet les idées en place.
Quand j'étais petite, je voulais devenir dresseuse d'orques. Autant vous dire que j'ai vite changé d'avis quand j'ai pris conscience que ça ne vendait pas vraiment du rêve, ce métier. Depuis, je refuse de mettre les pieds dans ce genre d'endroits, un peu comme la mère d'Elfie dans le roman, et ce n'est pas avec Titan noir que ça va changer. Prochaine étape : regarder le fameux documentaire Blackfish. Je pense qu'il va me falloir trois boite de mouchoirs et plusieurs semaines pour m'en remettre.
Énorme coup de cœur pour ce livre. Si le bien-être animal vous tient à cœur, foncez ! Spoiler alert : vous en ressortirez en aimant plus les orques que les hommes.
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