Récits du vieux royaume #1
Roman de Jean-Philippe Jaworski
Publié chez Folio SF
Littérature française - Lu en français
488 pages
Né du rêve d'un conquérant, le Vieux Royaume n'est plus que le souvenir de sa grandeur passée... Une poussière de fiefs, de bourgs et de cités a fleuri parmi ses ruines, une société féodale et chamarrée où des héros nobles ou humbles, brutaux ou érudits, se dressent contre leur destin. Ainsi Benvenuto l'assassin trempe dans un complot dont il risque d'être la première victime, Aedan le chevalier défend l'honneur des dames, Cecht le guerrier affronte ses fantômes au milieu des tueries... Ils plongent dans les intrigues, les cultes et les guerres du Vieux Royaume. Et dans ses mystères, dont les clefs se nichent au plus profond du cœur humain...
Mon avis
❤❤❤
Janua vera est ma deuxième lecture pour le baby-challenge fantasy et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle m'a laissée perplexe. Pour être plus précise, je n'accrochais pas du tout au début puis j'ai fini par voir des bonnes choses qui ressortaient, et ça a modifié ma perception de ce livre.
Tout d'abord, ce livre n'est ni plus ni moins qu'un recueil de nouvelles. Je l'ignorais en ouvrant le livre car je m'attendais à un roman. Eh bien non, ce sont des nouvelles qui ont toutes un point commun : elles se passent dans le même monde. Comme je l'ai dit plus haut, les premières ne m'ont pas plu du tout : c'était sombre, violent, sanglant. En soi, ça ne me dérange pas quand il y a un contexte fort et détaillé derrière (parce que c'est quand même souvent ça dans la fantasy médiévale), avec une histoire dans laquelle on comprend le pourquoi du comment. Étant des nouvelles qui se passent toutes dans des lieux différents de ce monde imaginé par Jaworski et parfois à des moments différents, l'histoire de chaque nouvelle n'était pas assez approfondie pour moi.
Dans la première nouvelle, j'avais carrément l'impression de regarder l'histoire avec un point de vue très lointain, ce qui était assez étrange. Je ne me sentais pas plongée dans l'histoire. Les suivantes m'ont laissées de marbre.
Et puis est arrivé une nouvelle, la septième, appelée Le conte de Suzelle. Et là... j'ai commencé à changé d'avis parce que j'ai été aspirée dedans. Comme le titre l'indique, on a vraiment l'impression de lire un conte (et j'adoooore les contes). Et la nouvelle suivante, Jour de guigne, était pleine d'humour. Ces deux-là sont clairement mes deux coup de cœur de ce recueil. Après le côté très sombre et macabre des premières nouvelles, ces deux-là ont vraiment apporté un rayon de soleil dans ma lecture.
A partir de ces deux nouvelles, j'ai commencé à me rendre compte du talent de l'auteur. Certes, ses premières nouvelles ne m'ont pas fascinées mais je ne peux pas nier qu'il a du talent. Il peut tout écrire : des contes, des nouvelles qui font rire, des nouvelles qui font peur et ça marche ! Honnêtement, il adapte son style à tous les genres et c'est pas donné à tout le monde.
Ce n'est donc pas un coup de cœur, même si quelques nouvelles m'ont beaucoup plu, je ne lirai probablement pas les autres tomes mais j'ai découvert un auteur talentueux et j'essaierai sûrement de lire une autre de ses œuvres.
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